フランス語講座 プルースト 『失われた時を求めて』 Marcel Proust À la recherche du temps perdu 5/5

第1パラグラフの最後の一節。
とうとう目が覚め、今何時だろうと自問する場面。

Je me demandais quelle heure il pouvait être ; j’entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine ; et le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir par l’excitation qu’il doit à des lieux nouveaux, à des actes inaccoutumés, à la causerie récente et aux adieux sous la lampe étrangère qui le suivent encore dans le silence de la nuit, à la douceur prochaine du retour.

Je me demandais quelle heure il pouvait être ;

je me demandais:自問した。(半過去)
quelle heure:何時
Il pouvait être:ilは非人称。il peut êtreの半過去。

Quelle heure est-il ?  ー 何時? 
Quelle heure peut-il être ー (何時の可能性があるのか?)何時だろう?

j’entendais / le sifflement des trains / qui, /plus ou moins éloigné, / comme le chant d’un oiseau dans une forêt, / relevant les distances, / me décrivait / l’étendue / de la campagne / déserte / où le voyageur se hâte / vers la station prochaine ; 

J’entendais:聞こえた。
le sifflement:汽笛。siffler=口笛を吹く、ひゅーうという音を出す。
des trains:汽車
plus ou moins:多少、ある程度。
éloigné:遠ざかった。éloigner=遠ざける。
comme:のように
le chant:歌
un oiseau:鳥
dans une forêt:森の中。
relevant:持ち上げる。際立たせる。
les distances:距離。relever les distances=距離を大きくする。
décrivait:描いた。(半過去)
l’étendue:広がり、面積。étendre=広げる。
la campagne:野原、田畑、田舎。
déserte:人がいない、荒れ果てた。
où:関係代名詞。
le voyageur:旅行者
se hâte vers:・・・の方向に急いで向かう。(直接法現在)
la station:駅
prochaine:次の

le sifflement des trains qui, (…) éloigné, (…) me décrivait…
quiの後ろの形容詞的働きをする単語(éloigné)が単数形であり、動詞が単数の活用をしているために、先行詞がle sifflement(汽笛)であることがわかる。

le sifflementには、3つの説明が加えられている。
plus ou moins éloigné:多少遠くにあり、
comme le chant d’un oiseau:鳥の鳴き声のようで、
relevant les distances:距離を広げていく→遠ざかっていく。

汽笛の音が遠ざかることで、汽車が走っている田舎の広さが感じられる。
le sifflement des trains (…) me décrivait l’étendue de la campagne.

la campagneには二つの説明が付く。
déserte:誰もいない。荒涼とした。
où le voyageur se hâte vers la station prochaine。旅行者が次の駅の方に急いで向かっている。

直接法現在

se hâteが現在形である理由は何だろう?

過去の思い出を語っている中で、現在形が使われる時には、その行為、事態が、実際に行われていることではなく、時間に関係なくいつでも起こることであることを示している。
一般論として、荒れ果てた田舎を走る汽車に乗っていると、どんな乗客も、早く次の駅について欲しいと思う。そこで、現在形が使われている。
もし、「私」が目を覚ました時、電車の汽笛が聞こえ、その電車の中の乗客の様子を描いているのであれば、半過去形(il se hâtait)が使われたはずである。

次の文は、汽車の乗客のことを想像し、空想が広がっている様子を文章で表現している。
その空想の広がりが文章で示され、思いつくことが次々に付け加えられていくために、非常に長い文になっている。

et le petit chemin / qu’il suit / va être gravé / dans son souvenir / par l’excitation / qu’il doit / à des lieux nouveaux, / à des actes inaccoutumés, / à la causerie récente / et aux adieux / sous la lampe étrangère / qui le suivent / encore / dans le silence de la nuit, / à la douceur prochaine du retour.

le petit chemin:細い道。
qu’il suit:彼が辿る。
va inf. :近い未来に・・・する。
être gravé:刻まれる。graver=刻む。
dans son souvenir:思い出の中に。
l’excitation:興奮。エキサイトした状態。
qu’il doit à :・・・に負っている。・・・による。
des lieux nouveaux:新しい場所。
des actes :行為。
inaccoutumé:慣れていない。une coutume=習慣
la causerie:おしゃべり。
récente:最近の。
les adieux。別れの言葉。
sous la lampe。電灯の下。
étrangère:見慣れない。
qui le suivent:彼についてくる。(現在形。主語はles adieux)
dans le silence de la nuit:夜の静けさの中。
la douceur:穏やかさ。
prochaine:次の
du retour:戻ってくること。帰宅。帰国。

汽車の乗客が辿る小さな道が記憶の中に刻まれる。
le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir.
その理由は、彼がちょっと興奮しているからだ。そのことは、être gravé par l’excitationによって示される。つまり、興奮によって記憶に刻まれることになる。

次に、その興奮が何によって起こったのかが描かれる。
l’excitation qu’il doit à …興奮を彼は、à 以下のものに負っている。→その興奮はà以下のものによっている。

à以下のものは、5つある。
à des lieux nouveaux:新しい場所。
à des actes inaccoutumés:慣れない行動、行い。
à la causerie récente:最近したお喋り。
aux adieux:いくつかの別れの言葉。
à la douceur prochaine du retour:もうじき家あるいは故郷に戻る時に感じるはずの穏やかな感じ、気持ち。

àが出てくる度に、l’excitation (qu’il doit à)の説明だと考え、一つ一つを前から理解していくと、プルースト的な文体を味わうことができる。

別れ(adieux)に関しては、その状況が、2つの要素で描写がなさる。
sous la lampe étrangère:見慣れない電灯の下で。
qui le suivent encore dans le silence de la nuit:夜の静けさの中までずっと続いている。→別れた後も、夜の静けさの中で、その余韻がまだ残っている。

以上のように、l’excitationに関する説明が延々と続き、難しい文と思われるかもしれない。
しかし、le voyageur doit l’excitation à …という構文を理解し、旅行者が興奮を覚えた理由がà以下で紹介されているのだと考え、前から文を辿っていければ、クリアーに理解することができる。

文学的な視点から見ると、語り手の空想が限りなく広がっている様子が、文章そのものによって表現されていく文体がプルースト的であるといえる。
この感覚を理解し、感じることが、プルーストをフランス語で読む醍醐味に他ならない。

単語の復習

名詞:
une heure, le sifflement, un train, le chant, un oiseau, une forêt, la distance, l’étendue, la campagne, le voyageur, la station, le chemin, son souvenir, l’excitation, un lieu, un actes, la causerie, un adieu, la lampe, le silence, la nuit, la douceur, le retour.

動詞:
se demander, pouvoir, entendre, éloigner, relever, décrire, se hâter vers, suivre, aller-inf. graver, devoir…à….

その他:
plus ou moins, éloigné, comme, désert, vers, nouveau, inaccoutumé, récent, étranger, encore, prochain.

この一節は、目で文字を追って読むよりも、耳で聞いた方が理解がやさしいかもしれない。

Je me demandais quelle heure il pouvait être ; j’entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine ; et le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir par l’excitation qu’il doit à des lieux nouveaux, à des actes inaccoutumés, à la causerie récente et aux adieux sous la lampe étrangère qui le suivent encore dans le silence de la nuit, à la douceur prochaine du retour.


『失われた時を求めて』の最初のパラグラフ全体を、音声を聞きながら、目で文字を追ってみよう。

その後で、文字を見ずに、音声だけでどの程度理解できるかどうか試してみる。

最後にもう一度、文字を目で追い、前から全文を読む。

こうした訓練によって、フランス語を前から順番に読み、そのまま理解するテクニックを身につけることが可能になる。

Marchel Proust , À la recherche du temps perdu

Combray

Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir encore dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles-Quint. Cette croyance survivait pendant quelques secondes à mon réveil ; elle ne choquait pas ma raison, mais pesait comme des écailles sur mes yeux et les empêchait de se rendre compte que le bougeoir n’était pas allumé. Puis elle commençait à me devenir inintelligible, comme après la métempsycose les pensées d’une existence antérieure ; le sujet du livre se détachait de moi, j’étais libre de m’y appliquer ou non ; aussitôt je recouvrais la vue et j’étais bien étonné de trouver autour de moi une obscurité, douce et reposante pour mes yeux, mais peut-être plus encore pour mon esprit, à qui elle apparaissait comme une chose sans cause, incompréhensible, comme une chose vraiment obscure. Je me demandais quelle heure il pouvait être ; j’entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine ; et le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir par l’excitation qu’il doit à des lieux nouveaux, à des actes inaccoutumés, à la causerie récente et aux adieux sous la lampe étrangère qui le suivent encore dans le silence de la nuit, à la douceur prochaine du retour.

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