À partir du sixième paragraphe, je vais les examiner un à un afin d’en mieux comprendre le sens.
「どうしたの、おじさん。上ろうよ、さあ。」
このときわたしの想像の中でわたしは善太郎の手を振りきってまっしぐらに門外に駆け出していたにも係らず、いつか雲を踏むような足どりで玄関を過ぎ露台へ通ずる階段を上っていたというのはもう他人の示す指先よりほかわたしには方向が・・・・・・いや、無意味なことをしゃべり出したものだ、今時分方向のあるなしがどうしたというのだ。じつはポオの書いたある人物のようにわたしはここでわが身が独楽になったと思いこみ、ぶんぶんからだを振りまわしかねない状態であったが、こうして階段の上に立ったわたしは鶯の谷渡りとでもいう独楽のすがたで、夢うつつの堺の糸に乗りながら、あれよと見る間にすべりのほる自分をどうしようもなかった。
— Monsieur, qu’est-ce que vous faites ? Allez, montons.
À ce moment, dans mon imagination, j’avais déjà repoussé la main de Zentaro et m’étais élancé droit dehors à travers le portail — Mais en réalité, je m’étais retrouvé en train de gravir les marches menant à la véranda, franchissant l’entrée d’un pas aussi incertain que si je marchais sur des nuages, et je ne pouvais me diriger qu’en suivant les doigts pointés par les autres… Non, voilà que je commence à parler de choses absurdes. Le sens d’une direction, en ce moment précis, qu’est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ? En vérité, tel un personnage de Poe, je m’étais cru transformé en toupie, au point d’être presque prêt à me laisser entraîner dans un tourbillon frénétique. Mais me voici maintenant debout en haut de l’escalier, dans une posture de toupie qui chanterait comme un rossignol traversant la vallée, suspendu à un fil tendu entre le rêve et la veille — et je ne pouvais rien faire pour arrêter ce moi-même qui glissait et montait à toute allure sous mes yeux.
露台で、善作は籐椅子にかけて葉巻を噛んでいた。すこし離れたところに、欄干まで伸びて来ている梢のかげに横顔をかくして、京子がやはり籐椅子の上にいた。わたしがふるえのとまらぬ脚を突っぱりながらおどおど挨拶のことばをかけても京子は身うごきもせず、善作はわずかに「やあ」と頭を振ったきり、すぐ善太郎のほうへ向いて、
「善太郎、どこへ行ってたんだ、御飯もたべないで。」
「ぼく、お友だちんところで遊んでたんだよ。帰りに原っぱでおじさんに逢ったからつれて来てあげたの。」
「いいから下へ行ってなさい。」
Sur la véranda, Zensaku était assis dans un fauteuil en rotin, un cigare coincé entre les dents. Un peu plus loin, dans l’ombre des branches qui s’étendaient jusqu’à la balustrade, dissimulant son profil, Kyoko se tenait elle aussi dans un fauteuil en rotin. Même lorsque, les jambes tremblantes, je prononçai timidement une salutation, Kyoko restait figée. Zensaku, lui, se contenta de hocher légèrement la tête en disant : « Tiens.» Puis, se tournant aussitôt vers Zentaro :
— Zentaro, où étais-tu passé ? Tu n’as même pas mangé.
— J’étais chez un copain pour jouer. En rentrant, j’ai croisé le monsieur dans le terrain vague, alors je l’ai amené ici.
— Bon, va en bas maintenant.
善太郎が行ってしまうと椅子をくるりと廻して向うを眺めている善作に取りつく島もなく、わたしはうそ寒くちぢまって咽喉をからからに乾からびさせるばかりであったが、もはやこの沈黙に堪えきれず、かかる異常な重圧の下に胸を緊めつけられているよりはどんもつれる舌から押し出されたことばは、ああ、「金を貸してくれませんか。」とたんに、からだじゅうに赫と汗が湧き出て、わたしは屈辱に歯ぎしりしはじめた。
Une fois Zentarô parti, Zensaku, ayant tourné son fauteuil d’un coup sec et regardé au loin, semblait totalement indifférent. Je restais là, recroquevillé dans un faux froid, la gorge complètement desséchée. Mais ne pouvant plus supporter ce silence, et préférant encore briser cette chape en poussant quelque son, si absurde fût-il, plutôt que de rester là, la poitrine écrasée sous une pression aussi anormale, j’ai laissé s’échapper, de ma langue engourdie, ces mots — ah : « Est-ce que vous pourriez me prêter de l’argent ? » Aussitôt, une sueur brûlante jaillit de tout mon corps, et je me mis à grincer des dents de honte.
「金。ふん、金か」
やはりそっぽを向いたまま身でうそぶいていた善作はむっくり立ち上って、「ただ金、金とさわいだところで、金がふって来るはずもなかろう。だが、せっかく来たものだからすこしぐらいなら用立ててもいい。洒落や道楽で出すわけじゃない。きみに早く帰ってもらおうと思ってな。こっちはいそがしいからだだからきみの相手なんかしておれん。」
— De l’argent ? oui, de l’argent, hein.
Toujours tourné de l’autre côté, Zensaku ricana pour lui-même, puis se leva brusquement.
— En ne faisant que geindre « de l’argent, de l’argent », ça ne va pas tomber du ciel. Mais bon, puisque tu as pris la peine de venir, je peux bien te dépanner quelque peu. Ce n’est ni pour plaisanter, ni pour le plaisir. C’est simplement que je veux que tu t’en ailles vite d’ici. Je suis trop occupé pour perdre mon temps à t’écouter.