
« Voici venir les temps…» de Chuya Nakaraha est un sonnet qui se montre à l’évidence comme un héritage de « Harmonie du soir » de Charles Baudelaire, dont voici les deux premiers vers :
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir :
Pourr afficher sa dette et sa lignée poétiques, Nakahara cite pour épigraphe une sorte de traduction de ces vers, accompagnée du nom du poète français, :
Voici venir les temps où chaque fleur se parfume dans un encensoir
Baudelaire