石川淳 「山櫻」 フランス語訳の試み 6/6  ISHIKAWA Jun, « Le Cerisier de montagne », essai de traduction en français 6 / 6

Voici la dernière partie du « Cerisier de montagne ».

わたしは椅子の上にくず折れ、もう一歩を踏み出す力もうせて、どこでどんな位置におかれていようとかまいなく、きょとんと眼を空に据えていた。しかし、決してぼんやりしているどころか、かかる場合にこそ到底ぼんやりしてなどいられるものではない。理性につながるわがための命綱がさいわいにまだ朽ちきっていないならば今こそ綱の端にすがらなければならないときだろう。だが、いったいどこの綱手をどう手繰れば鈴が鳴るというのか。堂堂たる理法の綾の中にまぎれこもうなどという贅沢な望みではなく、どんな頼りないことばの藁ぎれでもつかみたいとあえいでいる有様なのだが、それほどの手がかりさえぷっつり断たれているほどわたしは痴呆性だといよいよ相場がきまったのであろうか。それならそれで、わたしにも覚悟のきめようがあろうに・・・・・しかしその覚悟にたどりつくまでのゆとりもこのとき許されなかった。というのは、いつの間にか上って来た善太郎の声をついそばに聞かなければならなかったのだ。
「おじさん邪魔だよ。轢いちゃうよ、ぼう、ぼう。」

Je m’étais effondré sur ma chaise, incapable de faire un pas de plus, et, sans me soucier de l’endroit ni de la situation, je dirigeais vaguement les yeux vers le ciel. Mais, loin d’être distrait, c’était justement dans une situation pareille qu’il m’était absolument impossible d’être perdu. Si la corde de vie qui me reliait encore aux subtils entrecroisements des principes rationnels n’avait pas complètement pourri, c’était le moment ou jamais de m’attacher à son bout. Mais, où donc faudrait-il tirer sur cette corde de salut, et de quelle manière, pour qu’une clochette sonne ? Ce n’était pas un espoir de luxe que j’avais de me mêler aux entrelacs d’une noble logique, mais je m’acharnais à saisir un moindre brin de paille d’un mot peu fiable. Était-il établi qu’à ce point, où aucune prise ne subsistait, je sombrais dans la démence ? » Si tel était le cas, soit, je pourrais m’y résoudre… Mais à ce moment-là, on ne m’a pas laissé le temps de parvenir à cette résolution. Car, j’ai dû entendre la voix de Zentaro, qui montait je ne sais quand.
— Monsieur, vous êtes embarrassant. Je vais vous écraser,  whoo, whoo !

善太郎は鋼(はがね)のレールを床の上に敷いて外国製らしい汽鑵車を走らせる支度をしていた。子供といっても十一二歳のませた性なのにこんながんぜない遊びをするとは、わたしのためにはしゃいで見せたのであろうか。わたしは今度こそぼんやりして小さい汽車のうごくのを眺めはじめたのだが、突然善太郎は何をみとめたのか欄干のほうへ駆けて行き「パパ、パパ」と手を叩きながらおどり出した。わたしも立ち上って見ると、すぐ下の池のそばで、遠乗にでも行くのであろう、乗馬服にきかえた善作がこちらに背中を向けて石の上に腰かけ、鞭をふるってぴしゃりぴしゃりと水の面を打っていた。水のしぶきの中でいくつかの緋鯉の鱗が跳ねかえって光るのに、善作の鞭は一そう猛り狂い、空を切ってひゅうひゅうと鳴りひびいた。

Zentarô avait étendu sur le sol un rail en acier, sur lequel il se préparait à faire rouler une locomotive à vapeur de fabrication étrangère. Bien qu’il fût un garçon précoce d’une dizaine ou douzaine d’années, se livrait-il exprès à un jeu aussi puéril pour me montrer son enthousiasme ? Cette fois, l’esprit ailleurs, je me mis à regarder distraitement le petit train se mettre en mouvement. Soudain, peut-être aperçut-il quelque chose : il se précipita vers la balustrade, tapa des mains et se mit à sautiller en criant « Papa, papa ! » Je me levai à mon tour et vis que, juste en contrebas, près de l’étang, Gensaku, vêtu d’un habit d’équitation comme pour une longue promenade à cheval, était assis de dos sur une pierre. Il agitait sa cravache, frappant la surface de l’eau avec de secs pishari, pishari. Plus les écailles des carpes rouges jaillissaient et faisaient miroiter la lumière à la surface, plus le fouet de Gensaku, pris d’un accès de rage, cinglait l’air, sifflant violemment avec des hyû, hyû stridents.

そもそもはじめからわけのわからぬことずくめだのに、こちらがそれに輪をかけた判じ物の面相をしていたのではますますはなしがこじれる一方ではないか、いっそ、けらけらと笑ってやれと、わたしはこの光景を前にして洞穴からひょっくり首を出したようにあやしくも闊然(かつぜん)として天地の開ける思いをしたが、ここに恥ずかしいことにはわたしは突拍子もないときに愚かなことばを口走る病があるので、今も、「京子さん、お宅ではいつもああして鯉に運動させるんですか」といいながら、うしろをふり向くと、とたんに京子の姿は籐椅子の上から拭いたように消えうせ、下枝の葉が二三片風に落ちているばかりであった。

Déjà, depuis le début, tout était incompréhensible. Et si, de mon côté, j’arborais un visage encore plus énigmatique, l’affaire ne pouvait-elle que se compliquer davantage ? Pourquoi ne pas en rire avec ironie ? Devant cette scène, j’eus soudain, comme en sortant la tête d’une caverne, l’étrange impression que le ciel et la terre s’ouvraient à perte de vue. Et pourtant, comme j’ai cette honteuse habitude de laisser échapper des paroles absurdes aux pires moments, je dis alors, moi aussi : «  Kyoko, chez vous, c’est comme ça qu’on fait bouger les carpes ? » Je me retournai, et vis Kyôko s’effacer soudainement dans le fauteuil en rotin. Il ne restait plus que deux ou trois feuilles des branches basses agitées par le vent.

そのときはっと、そうだ、京子は去年のくれ肺炎でたしかに死んでしまっているのだ、まったくそうだったと、ぴんと鳴らす指の音で鼻づらを打たれたごとく、わたしの眼路のかぎりにたちこめた霧は今とぎれとぎれに散りかけるのであったが、さてそんなにも明るい光線の下でまだかたくなに鞭をふるっている善作の背中の表情に直面しなければならぬ羽目に立ち至ったかと思えば、ほっと一息入れる束の間の安息とてはなく、わたしは襟もとがぞくぞくしてその場に立ちすくんでしまった。

C’est alors que, soudain, je me rappelai : oui, à la fin de l’année dernière, Kyoko était bel et bien morte d’une pneumonie. C’était exactement cela. Comme si un claquement de doigts m’avait frappé en plein nez, la brume qui recouvrait tout mon champ de vision se mit à se dissiper par lambeaux. Et pourtant, sous cette lumière si vive, je me retrouvai face à l’expression du dos de Zensaku, toujours obstinément en train d’agiter son fouet. Je n’eus même pas un instant de répit pour souffler de soulagement : glacé, un frisson me remontant jusqu’à l’encolure, je restai figé sur place.


ISHIKAWA Jun conduit le récit sous l’invocation du manteau de Gérard de Nerval, pour aboutir à cette fin mystérieuse : Kyoko, que le « je » croyait avoir vue, était morte. Dès lors, on se demande si tout le récit n’est pas le fruit d’un rêve, issu d’une imagination quelque peu déréglée — comme le laissait déjà entendre l’anecdote du croquis au début du récit.

石川淳は、ジェラール・ド・ネルヴァルのマントを呼び水として物語を導き、やがてこの神秘的な結末へと至る。つまり、「私」が見たと思っていた京子は、実はすでに死んでいたのだ。そうなると、読者は思わず疑問を抱くことになる。物語全体が、冒頭の「地図のスケッチ」の挿話にも見られるように、いくらか錯乱した想像力によって見た夢にすぎないのではないか、と。

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