Ryūnosuke Akutagawa “Le Sourire des dieux” 2/7 芥川龍之介 「神々の微笑」

Voici la suite de la partie 1/7.

 三十分ののち、彼は南蛮寺なんばんじ内陣ないじんに、泥烏須デウスへ祈祷を捧げていた。そこにはただ円天井まるてんじょうから吊るされたランプがあるだけだった。そのランプの光の中に、内陣を囲んだフレスコの壁には、サン・ミグエルが地獄の悪魔と、モオゼの屍骸しがいを争っていた。が、勇ましい大天使は勿論、たけり立った悪魔さえも、今夜はおぼろげな光の加減か、妙にふだんよりは優美に見えた。それはまた事によると、祭壇の前に捧げられた、水々みずみずしい薔薇ばら金雀花えにしだが、匂っているせいかも知れなかった。彼はその祭壇のうしろに、じっと頭を垂れたまま、熱心にこう云う祈祷を凝らした。

(あおぞら文庫:https://www.aozora.gr.jp/cards/000879/files/68_15177.html

Une demie-heure après, il consacrait une prière à Deus dans le sanctuaire du Temple Nanban. Là, il n’y avait qu’une lampe suspendue de la voûte. Sous sa lumière, sur les murs de fresques qui entouraient le sanctuaire, Saint Michel se disputait le corps de Moïse avec le Diable des Enfers (n. 4). Et pourtant, le vaillant Archange, et même le rugissant Diable, paraissaient plus gracieux que d’habitude, probablement sous l’effet d’une vague lumière de ce soir. Ou bien, ce devait être l’effet du senteur de la fraîcheur des roses et des genêts. Derrière l’autel, avec la tête baissée, il récita ardemment sa prière.

Note 4 :
Il s’agit de la bataille de Saint Michel avec Satan pour le corps de Moïse, récitée dans “Épîtres catholiques de l’apôtre Saint Jude” :
« Cependant l’archange Michel, dans la contestation qu’il eut avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa le condamner avec exécration ; mais il se contenta de dire : Que le Seigneur exerce sur toi sa puissance. » (I.-9)


 「南無なむ大慈大悲の泥烏須如来デウスにょらい! わたくしはリスポアを船出した時から、一命はあなたに奉って居ります。ですから、どんな難儀にっても、十字架の御威光を輝かせるためには、一歩もひるまずに進んで参りました。これは勿論私一人の、くする所ではございません。皆天地の御主おんあるじ、あなたの御恵おんめぐみでございます。が、この日本に住んでいる内に、私はおいおい私の使命が、どのくらいかたいかを知り始めました。この国には山にも森にも、あるいは家々の並んだ町にも、何か不思議な力がひそんで居ります。そうしてそれが冥々めいめいうちに、私の使命をさまたげて居ります。さもなければ私はこの頃のように、何の理由もない憂鬱の底へ、沈んでしまう筈はございますまい。ではその力とは何であるか、それは私にはわかりません。が、とにかくその力は、ちょうど地下の泉のように、この国全体へ行き渡って居ります。まずこの力を破らなければ、おお、南無大慈大悲の泥烏須如来デウスにょらい! 邪宗じゃしゅう惑溺わくできした日本人は波羅葦増はらいそ天界てんがい)の荘厳しょうごんを拝する事も、永久にないかも存じません。私はそのためにこの何日か、煩悶はんもんに煩悶を重ねて参りました。どうかあなたの下部しもべ、オルガンティノに、勇気と忍耐とを御授け下さい。――」

« Amen, Deus nyorai (bouddha), dieu de la grande Miséricorde et de la grande Tristesse (n. 5) ! Depuis que je suis parti de Lisbonne, je me permets de vous dévouer toute ma vie. Au mépris de toutes les difficultés, j’ai avancé sans hésiter même d’un pas, dans l’aspiration de faire briller la gloire de la croix. Évidemment, tout seul, je ne suis pas capable de le faire. Tout dépend de votre grâce, Maître du Ciel et de la Terre. Au fil de mon séjour au Japon, je commence à me rendre compte de quelle mesure ma mission est ardue. Partout dans ce pays, dans les montagnes, dans les bois, et même dans les quartiers alignés de maisons, sont cachées certaines forces mystérieuses. Et chaque force, dans la profonde obscurité, m’empêche d’accomplir ma mission. Sinon, je ne sombrerais pas sans raison dans le fond de la mélancolie, comme je m’y trouve ces derniers jours. Quelles sont ces forces ? Cela, je ne le sais pas. Mais, en tout cas, elles sont répandues à travers ce pays, tout comme la fontaine souterraine. oh, Deus nyorai, dieu de la grande Miséricorde et de la grande Tristesse !, si l’on ne les vainquait pas avant tout, les Japonais, raffolant du maléfique culte (n. 6), ne parviendraient pas à percevoir la splendeur du Paradis céleste pour l’éternité. Pour cette raison, je ne cesse de me tourmenter depuis quelques jours. À votre serviteur, à Organtino, accordez-moi le courage et la patience. »

Note 5 :

L’expression ‘Deux nyorai’ est sans doute intentionnellement formulée d’autant plus que le terme ‘nyorai’ signifie le Bouhhda.
Origantino, missionnaire chrétien, n’est-il pas influencé par la civilisation japonaise à un tel point qu’il ajoute au nom de Dieu une des épithètes désignant le Bouddha ?

Note 6 :
Quant au culte originel des Japonais, on parle en général de shintoïsme, dont l’origine est perdue dans la nuit du temps. Par ailleurs, dans “Le Sourire des dieux”, Ryūnosuke Akutagawa propose un autre point de vue ; il n’évoque pas un culte établi, mais une forme de sensibilité réceptive.


 その時ふとオルガンティノは、鶏の鳴き声を聞いたように思った。が、それには注意もせず、さらにこう祈祷の言葉を続けた。
わたくしは使命を果すためには、この国の山川やまかわに潜んでいる力と、―― 多分は人間に見えない霊と、戦わなければなりません。あなたは昔紅海こうかいの底に、埃及エジプト軍勢ぐんぜいを御沈めになりました。この国の霊の力強い事は、埃及エジプトの軍勢に劣りますまい。どうかいにしえの予言者のように、私もこの霊との戦に、………」
 祈祷の言葉はいつのまにか、彼のくちびるから消えてしまった。今度は突然祭壇のあたりに、けたたましい鶏鳴けいめいが聞えたのだった。オルガンティノは不審そうに、彼の周囲を眺めまわした。すると彼の真後まうしろには、白々しろじろと尾を垂れた鶏が一羽、祭壇の上に胸を張ったまま、もう一度、夜でも明けたようにときをつくっているではないか?

A cet instant, Organtino crut entendre le chant d’un coq. Mais, sans y faire attention, il continua sa prière.
« Afin d’accomplir ma mission, je dois lutter avec les forces cachées dans les montagnes et dans les rivières de ce pays, — et aussi avec les esprits, vraisemblablement invisibles aux yeux des humains. Vous avez submergé l’armée des Egyptiens au fond de la mer Rouge (n. 7). La puissance des esprits de ce pays ne semble pas être inférieure à celle de l’égyptienne. Comme les prophètes de l’Antiquité, dans ma lutte avec cet esprit, Je souhaite…. » 
Les paroles de sa prière s’évanouissaient sur ses lèvres sans qu’il s’en aperçoive. Cette fois-ci, soudainement, près de l’autel, les chants bruyants du coq s’entendaient. Organtino regarda autour de lui avec un air interrogateur. Alors, derrière lui, il y avait en réalité un coq aux plumes toutes blanches pendues, qui, sur l’autel, avec sa poitrine tendue, cria à nouveau de triomphe, comme la nuit se levait.

Note 7 :
Cet épisode est tiré de “l’Exode” chapitre XV, 3-5 dans l’Ancien Testament :
« 3. Le Seigneur a paru comme un guerrier, son nom est : le Tout-Puissant.
4. Il a fait tomber dans la mer les chariots de Pharaon et son armée. Les plus grands d’entre ses princes ont été submergés dans la mer Rouge.
5. Ils ont été ensevelis dans les abîmes, ils sont tombés comme une pierre jusqu’au fond des eaux. »


 オルガンティノは飛び上るが早いか、アビトの両腕を拡げながら、倉皇そうこうとこの鳥を逐い出そうとした。が、二足三足ふたあしみあし踏み出したと思うと、「御主おんあるじ」と、切れ切れに叫んだなり、茫然とそこへ立ちすくんでしまった。この薄暗い内陣ないじんの中には、いつどこからはいって来たか、無数の鶏が充満している、――それがあるいは空を飛んだり、あるいはそこここを駈けまわったり、ほとんど彼の眼に見える限りは、鶏冠とさかの海にしているのだった。
「御主、守らせ給え!」
 彼はまた十字を切ろうとした。が、彼の手は不思議にも、万力まんりきか何かにはさまれたように、一寸いっすんとは自由に動かなかった。その内にだんだん内陣ないじんの中には、榾火ほたびあかりに似た赤光しゃっこうが、どこからとも知れず流れ出した。オルガンティノはあえぎ喘ぎ、この光がさし始めると同時に、朦朧もうろうとあたりへ浮んで来た、人影があるのを発見した。

Dès qu’Organtino sauta sur lui, il tenta précipitamment de chasser cet oiseau en ouvrant les deux manches de son vêtement sacerdotal. Cependant, au bout de deux ou trois pas avancés, il s’arrêta avec stupeur, en criant par intermittence « Mon Seigneur ». Ce sanctuaire était rempli d’innombrables coqs, qui y étaient entrés on ne sais d’où et quand – soit ils volaient en air, soit ils couraient ici et là ; à perte de vue, ils constituaient une mer de crêtes.
« Seigneur, protégez-moi ! »
Une nouvelle fois il essaya de faire le signe de croix. Mais mystérieusement, ses mains ne bougèrent guère librement, comme si elles étaient fixées par quelque chose comme un étui. Entretemps, la lumière vermeille, similaire à celle des bois brûlés, commença à se répandre de nulle part. Organtino ne cessait d’haleter, et en même temps que cette lumière apparut, il découvrit une ombre d’un être humain émerger indistinctement dans cette enceinte.

コメントを残す