Voici la suite de la partie 2/7.

人影は見る間に鮮かになった。それはいずれも見慣れない、素朴な男女の一群だった。彼等は皆頸のまわりに、緒にぬいた玉を飾りながら、愉快そうに笑い興じていた。内陣に群がった無数の鶏は、彼等の姿がはっきりすると、今までよりは一層高らかに、何羽も鬨をつくり合った。同時に内陣の壁は、――サン・ミグエルの画を描いた壁は、霧のように夜へ呑まれてしまった。その跡には、――
(あおぞら文庫:https://www.aozora.gr.jp/cards/000879/files/68_15177.html)
Cette ombre humaine devint soudainement une figure explicite. C’était un groupe d’hommes et de femmes, tous inconnus et simples. Avec des bijoux enfilés autour du cou, ils riaient et s’amusaient joyeusement. Les innombrables coqs, pullulant à l’intérieur du sanctuaire, se lancèrent davantage des cris de victoire entre eux. Alors, les murs du sanctuaire, – les murs sur lesquels Saint Michel était peint, avaient été avalés comme brouillard dans la nuit. Et sur leurs traces, ….
日本の Bacchanalia は、呆気にとられたオルガンティノの前へ、蜃気楼のように漂って来た。彼は赤い篝の火影に、古代の服装をした日本人たちが、互いに酒を酌み交しながら、車座をつくっているのを見た。そのまん中には女が一人、――日本ではまだ見た事のない、堂々とした体格の女が一人、大きな桶を伏せた上に、踊り狂っているのを見た。桶の後ろには小山のように、これもまた逞しい男が一人、根こぎにしたらしい榊の枝に、玉だの鏡だのが下ったのを、悠然と押し立てているのを見た。彼等のまわりには数百の鶏が、尾羽根や鶏冠をすり合せながら、絶えず嬉しそうに鳴いているのを見た。そのまた向うには、――オルガンティノは、今更のように、彼の眼を疑わずにはいられなかった。――そのまた向うには夜霧の中に、岩屋の戸らしい一枚岩が、どっしりと聳えているのだった。
Ces bacchanales japonaises (n.8) apparurent, en ondulant comme un mirage, devant Organtino stupéfait. Il vit, à la lumière de feu, des Japonais vêtus à l’antiquité, se boire du saké, assis en rond. Juste au milieu d’eux, il vit une femme, une femme grandiose qu’on n’avait jamais vue au Japon, danser frénétiquement sur un seau retourné. Derrière le seau il vit un homme aussi robuste planter paisiblement une branche sacrée, arrachée avec des racines et suspendue de trésors et de miroirs. Autour d’eux il vit des centaines de coqs pousser sans cesse des chants gaillardement, en se frottant les plumes et les crêtes. Au-delà, – Organtino ne pouvait pas encore s’empêcher de douter de ses yeux – au delà des brouillards nocturnes, un rocher comme une porte de la grotte se tenait debout dans une posture imposante.
Note 8.
Les bacchanales sont des fêtes religieuses célébrées dans l’Antiquité, liées en particulier aux mystères en l’honneur du dieu Bacchus ou Dionysos (divinité de la vigne et du vin).
Dans cette scène, Ryunosuke Akutagawa entreprend d’assimiler à la fête dionysiaque un épisode d’Ama-no-Iwato (la Grotte céleste), récité dans la mythologie japonaise.


桶の上にのった女は、いつまでも踊をやめなかった。彼女の髪を巻いた蔓は、ひらひらと空に翻った。彼女の頸に垂れた玉は、何度も霰のように響き合った。彼女の手にとった小笹の枝は、縦横に風を打ちまわった。しかもその露わにした胸! 赤い篝火の光の中に、艶々と浮び出た二つの乳房は、ほとんどオルガンティノの眼には、情欲そのものとしか思われなかった。彼は泥烏須を念じながら、一心に顔をそむけようとした。が、やはり彼の体は、どう云う神秘な呪の力か、身動きさえ楽には出来なかった。
La femme sur le sceau (n. 9) ne cessa de danser pour toujours. Les lierres nouées à ses cheveux flottaient allègrement dans l’air. Les trésors pendus à son cou résonnaient comme des grêles entre eux maintes fois. Les branches des petits bambous continuaient de battre le vent de long en large. En outre, sa poitrine toute nue ! Ces deux seins, saillant brillamment au feu rouge des bois brulés, semblaient à Organtino presque être le désir lui-même. En priant Deus, il essaya de tout cœur de détourner son visage. Mais par on ne sait quelle sorte de sortilège mystérieux, il ne put faire un mouvement sans difficulté.

Note 9 :
La femme sur le sceau évoque Amé-no-Uzumé-no-Mikoto dans la mythologie japonaise.
Elle joue un rôle essentiel pour faire sortir la Grande Déesse du Soleil (Amatérasu, ou Oo-Hirumé-no-muchi) hors de la Caverne Céleste (Amé-no-Iwato) au moyen de ses jeux artistiques.
その内に突然沈黙が、幻の男女たちの上へ降った。桶の上に乗った女も、もう一度正気に返ったように、やっと狂わしい踊をやめた。いや、鳴き競っていた鶏さえ、この瞬間は頸を伸ばしたまま、一度にひっそりとなってしまった。するとその沈黙の中に、永久に美しい女の声が、どこからか厳かに伝わって来た。
「私がここに隠っていれば、世界は暗闇になった筈ではないか? それを神々は楽しそうに、笑い興じていると見える。」
その声が夜空に消えた時、桶の上にのった女は、ちらりと一同を見渡しながら、意外なほどしとやかに返事をした。
「それはあなたにも立ち勝った、新しい神がおられますから、喜び合っておるのでございます。」
その新しい神と云うのは、泥烏須を指しているのかも知れない。――オルガンティノはちょいとの間、そう云う気もちに励まされながら、この怪しい幻の変化に、やや興味のある目を注いだ。
沈黙はしばらく破れなかった。が、たちまち鶏の群が、一斉に鬨をつくったと思うと、向うに夜霧を堰き止めていた、岩屋の戸らしい一枚岩が、徐ろに左右へ開き出した。そうしてその裂け目からは、言句に絶した万道の霞光が、洪水のように漲り出した。
Entretemps, le silence tomba brusquement sur les fantômes masculins et féminins. La femme sur le sceau, comme si elle reprenait conscience, arrêta enfin sa danse furibonde. À cet instant, mêmes les coqs, qui avaient chanté à qui mieux mieux, devinrent taciturnes d’un coup avec leur cou tendu. Et alors, dans ce silence, une voix d’une belle femme éternelle (n. 10) se transmit solennellement de nulle part.
« Tant que je suis enfermé ici, ne doit-il pas faire tout noir dans le monde ? Pourtant les dieux ont l’air de rire et de s’amuser de bon cœur. »
Quand sa voix disparaissait dans le ciel nocturne, la femme sur le sceau jeta un coup d’œil autour d’eux et lui rendit une réponse inattendument gracieuse.
« C’est parce qu’il existe un nouveau dieu, plus grand que vous, qu’on s’en félicite ensemble. »
Ce dieu nouveau doit désigner Deus. – En un moment Organtino, encouragé par cette idée, regarda avec un certain intérêt la transformation de cette scène saugrenue.
Le silence n’était pas rompu pendant certain temps. Mais dès que le groupe de coqs chanta tout à la fois, un rocher, qui semblait être la porte de la caverne bloquant là-bas les brouillards nocturnes, se mit à ouvrir doucement de deux côtés. Et de cette brèche surgit, comme un déluge, un faisceau de lumière indiciblement colorée de l’aurore.

Note 10 :
La belle femme éternelle suggère la Grande Déesse du Soleil, qui est nommée en général Amaterasu, et, dans le Nihon-shoki (Chroniques du Japon), au moment de sa naissance, elle est appelée Oo-Hirumé-no-muchi.
オルガンティノは叫ぼうとした。が、舌は動かなかった。オルガンティノは逃げようとした。が、足も動かなかった。彼はただ大光明のために、烈しく眩暈が起るのを感じた。そうしてその光の中に、大勢の男女の歓喜する声が、澎湃と天に昇るのを聞いた。
「大日
貴! 大日孁貴 ! 大日孁貴 !」
「新しい神なぞはおりません。新しい神なぞはおりません。」
「あなたに逆うものは亡びます。」
「御覧なさい。闇が消え失せるのを。」
「見渡す限り、あなたの山、あなたの森、あなたの川、あなたの町、あなたの海です。」
「新しい神なぞはおりません。誰も皆あなたの召使です。」
「大日孁貴 ! 大日孁貴 ! 大日孁貴 !」
そう云う声の湧き上る中に、冷汗になったオルガンティノは、何か苦しそうに叫んだきりとうとうそこへ倒れてしまった。………
Organtino allait hurler. Mais sa langue ne bougea pas. Organtino allait s’enfuir. Mais ses pieds ne bougèrent pas non plus. Il sentit un vertige se produire violemment en lui à cause de la grande clarté, dans laquelle il entendit des voix joviales des nombreux hommes et femmes s’élever vivement vers le ciel.
« Oo-Hirumé-Muchi ! Oo-Hirumé-Muchi ! Oo-Hirumé-Muchi ! »
« Il n’y a pas de nouveau dieu. Il n’y a pas de nouveau dieu. »
« Qui est contre vous périra. »
« Regardez ! L’ombre disparaît. »
« À perte de vue, voilà vos montagnes, vos bois, vos rivières, vos villes, vos mers. »
« Il n’y a pas de nouveau dieu. Tous sont vos serviteurs. »
« Oo-Hirumé-Muchi ! Oo-Hirumé-Muchi ! Oo-Hirumé-Muchi ! »
Au milieu de ces voix en ébullition, Organtion, tout en sueur froide, finit par tomber sur place en prononçant quelques mots avec peine.
その夜も三更に近づいた頃、オルガンティノは失心の底から、やっと意識を恢復した。彼の耳には神々の声が、未だに鳴り響いているようだった。が、あたりを見廻すと、人音も聞えない内陣には、円天井のランプの光が、さっきの通り朦朧と壁画を照らしているばかりだった。オルガンティノは呻き呻き、そろそろ祭壇の後を離れた。あの幻にどんな意味があるか、それは彼にはのみこめなかった。しかしあの幻を見せたものが、泥烏須でない事だけは確かだった。
「この国の霊と戦うのは、……」
オルガンティノは歩きながら、思わずそっと独り語を洩らした。
「この国の霊と戦うのは、思ったよりもっと困難らしい。勝つか、それともまた負けるか、――」
するとその時彼の耳に、こう云う囁きを送るものがあった。
「負けですよ!」
オルガンティノは気味悪そうに、声のした方を透かして見た。が、そこには不相変、仄暗い薔薇や金雀花のほかに、人影らしいものも見えなかった。
À l’approche de minuit, Organtino parvint enfin à reprendre conscience en revenant du fond de la défaillance psychique. Les voix des dieux semblaient encore résonner à ses oreilles. Mais quand il regarda autour, dans le sanctuaire silencieux, la lumière des lampes de la voûte n’éclairait que faiblement la peinture murale, comme avant. Gémissant sans cesse, il quitta lentement le dos de l’autel. Il ne put pas comprendre ce que signifiait cette fantasmagorie. Au moins, il était certain que celui qui l’avait présentée n’était pas Deus.
« Lutter avec les esprits de ce pays, …. »
Sur ses pas, Organtino laissait échapper ces mots inconsciemment.
« Il est plus difficile de lutter contre les esprits de ce pays que je l’avais prévu. Vaincre, ou bien perdre… »
A cet instant, une voix chuchotait à ses oreilles.
« Tu vas perdre ! »
Terrifié, Organtino regarda à travers l’air dans la direction de la voix, mais comme auparavant il n’y avait que les roses et les genêts sombres, et aucune ombre humaine ne fut aperçue.
( À suivre)