アメリカやヨーロッパだけではなく、アジアでもコロナウィルスの影響は続いている。その一方で、中国ではすでにコロナ以後の生活に入っていることを示す映像。
こうした映像と日本の今を比べると、自由であるがゆえにコロナの収束に時間のかかる状況を前にして、自由の難しさを考えさせられる。
Pékin, un an après : une vie loin du virus ?
Des rues bondées, des bus surchargés et des commerces qui font le plein. À Pékin, un an après le début de la pandémie, la vie semble avoir repris son cours. Plus impressionnant encore dans les boîtes de nuit, on danse collé serré, oublié gestes barrières et distanciation sociale. “On est très satisfait parce que la Chine a bien contrôlé l’épidémie et maintenant notre bar n’est plus du tout impacté”, s’est réjoui le responsable du bar “La Social”, Pekin Yang.
Difficile d’imaginer qu’il y a un an, Pékin était une ville fantôme. À l’époque, 21 millions d’habitants se terrent chez eux dans la peur. La capitale enregistrait moins de 1 000 contaminations au Covid-19. Pourtant, le virus inquiète encore. Les Chinois craignent une deuxième vague venue de l’étranger. Pour s’en rendre compte, il suffit que notre équipe de télévision occidentale monte dans un taxi. Le chauffeur n’apprécie pas tellement notre présence à bord. “Ça m’inquiète un peu de prendre des clients étrangers parce que la situation hors de Chine est vraiment mauvaise”, dit-il.
Méfiance encore plus frappante dans un hôtel, où notre équipe a tenté de réserver une chambre. “Nous ne pouvons pas accueillir des clients étrangers en ce moment”, dit la réceptionniste. Dans la rue, les Chinois ne jugent pas d’un bon œil le comportement des Européens face à l’épidémie. Malgré les apparences, la ville n’est plus tout à fait comme avant. Les mesures d’hygiène sont partout, comme dans un restaurant de nouille très fréquenté. Et pour réduire encore plus les contacts humains, plus besoin de serveuse. Il suffit de scanner un QR code et de commander ses plats. Certains n’osent toujours pas sortir déjeuner, alors les livraisons à domicile se multiplient.
Bientôt, un robot autonome va remplacer les livreurs. Une dizaine roule déjà dans les rues de Pékin pour une livraison expresse sans aucun contact. Même si le coronavirus est encore dans tous les esprits, les Pékinois sont bien décidés à rattraper le temps perdu. Qu’importe le froid glaçant de l’hiver, ils se jettent déjà dans le monde d’après.