Tant pis ! vers le bonheur d’autres m’entraîneront (93) Par leur tresse nouée aux cornes de mon front : Tu sais, ma passion, que, pourpre et déjà mûre, Chaque grenade éclate et d’abeilles murmure ; Et notre sang, épris de qui le va saisir, Coule pour tout l’essaim éternel du désir.
Ô nymphes, regonflons des SOUVENIRS divers. (62) » Mon œil, trouant les joncs, dardait chaque encolure » Immortelle, qui noie en l’onde sa brûlure » Avec un cri de rage au ciel de la forêt ; » Et le splendide bain de cheveux disparaît » Dans les clartés et les frissons, ô pierreries ! » J’accours ; quand, à mes pieds, s’entrejoignent (meurtries (68) » De la langueur goûtée à ce mal d’être deux) » Des dormeuses parmi leurs seuls bras hazardeux : » Je les ravis, sans les désenlacer, et vole (71) » À ce massif, haï par l’ombrage frivole, » De roses tarissant tout parfum au soleil, » Où notre ébat au jour consumé soit pareil.